Chamaepsila rosae
Type de bioagresseur
Dynamique
Importance des dégâts
Pertes partielles de récoltes et racines inconsommables.
Stade sensible
Période à risque
Autres végétaux sensibles
Biologie
Les hôtes principaux de cet insecte sont les carottes sauvages et cultivées, le céleri et, plus rarement, le persil.
L’hivernation se fait au stade de pupe, les adultes apparaissent de façon très échelonnée, de fin avril jusqu’en octobre, avec un chevauchement des différentes générations.
Les mouches volent pendant les belles journées, en se posant régulièrement sur les plantes basses. Les adultes sont attirés par les substances volatiles émises par les Apiacées. Ils s’accouplent peu de temps avant la ponte. Les œufs sont déposés dans le sol à proximité des plantes hôtes et le développement embryonnaire dure 10 à 12 jours.
Après l’éclosion, la larve se déplace dans le sol vers les racines.
Elle y creuse des galeries sinueuses, en particulier dans la couche externe de la racine. Le développement larvaire dure environ un mois, avant que la nymphose ne se fasse à proximité de la racine.
La dynamique est rapide, avec 2 à 3 générations par saison selon la région et le climat.
Sympôme et Dégats
On observe souvent un jaunissement ou un rougissement du feuillage des plantes atteintes.
Les larves creusent des galeries dans les racines, en particulier sur la couche externe. Chaque racine peut héberger plusieurs larves (une dizaine). Les carottes attaquées ont une croissance très ralentie et prennent un goût amer.
Ces galeries creusées dans les racines constituent des portes d’entrée pour les champignons et les bactéries responsables de pourritures secondaires en culture ou pendant la conservation.
L’insecte adulte mesure 4 à 5 mm de long, il est noir avec des pattes jaunes. La tête est noire avec des joues blanches. L’abdomen est allongé, pointu chez la femelle. La larve est un asticot très allongé (6 à 7 mm), blanc jaunâtre brillant.
Risques de confusion
La réduction de la croissance et le changement de couleur du feuillage peuvent aussi être provoqués par des nématodes (qui occasionnent des gales, des chevelus anormalement abondants
et des bifurcations racinaires). Pour lever le doute, vous pouvez arracher une ou deux carottes dans les zones où le feuillage est décoloré et vérifier la présence de larves de mouche sur les racines.
Informations complémentaires
L’activité des larves atteint son maximum au mois d’août.
Les larves de 2e génération sont les plus nuisibles, elles commettent des dégâts jusqu’en octobre/novembre.
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