Delia floralis

Nom complet
Delia floralis (Fallén 1824)
Nom Latin
Delia floralis
Règne
Animalia
Embranchement
Arthropoda
Classification générale (classique)
Arthropodes
Classification scientifique (phylogénétique)
Insectes
Classe
Insecta
Ordre
Diptera
Famille
Anthomyiidae
Genre
Delia
Nom vernaculaire Français
Mouche du navet
Habitat
Terrestre
Statut biogéographique
Présent
Categories
Biodiversité en France métropolitaine | Règne | Animalia (Animaux) | Organismes nuisibles | Insectes nuisibles

Type de bioagresseur

Type de bioagresseur
Insecte ravageur (diptère)

Dynamique

Dynamique
moyenne

Importance des dégâts

Importance des dégâts

Potentiellement forte, la récolte peut être partiellement endommagée.

Stade sensible

Stade sensible
Tous

Période à risque

Période à risque
janvierfévriermarsavrilmaijuinjuilletaoûtseptembreoctobrenovembredécembre

Biologie

Biologie

Les plantes hôtes de l’insecte sont les crucifères (radis, raifort, chou, chou-fleur et navet). La chicorée peut également être attaquée.
Les adultes apparaissent de façon échelonnée de juillet à septembre. Les œufs sont pondus en août et en septembre. Les larves mettent 30 à 40 jours pour achever leur développement. Celles qui éclosent en septembre se nymphosent sous terre et hivernent sous cette forme.

larve Delia floralis

Sympôme et Dégats

Sympôme et Dégats

Les larves creusent des galeries dans les racines, qui peuvent remonter jusqu’au pétiole des feuilles et rendent le légume impropre à la consommation. Les dégâts sont toujours importants dans les cultures.
L’adulte, gris, mesure 6 à 8 mm. L’abdomen de la femelle est gris clair. Les pattes arrière du mâle présentent une rangée de soies (poils) sur leur partie inférieure, observables à la loupe. Les larves sont des asticots qui mesurent 9 à 10 mm de long.

Risques de confusion

Risques de confusion

Mouche du chou (Delia radicum), qui mine les racines des navets de la même façon.

Delia floralis Image 1

Informations complémentaires

Informations complémentaires

La présence des galeries permet l’installation de pourritures secondaires. Les pourritures secondaires installées attirent des diptères (mouche des terreaux) qui se nourrissent de tissus morts ou dégradés.