Planococcus citri
Type de bioagresseur
Dynamique
Importance des dégâts
Dégâts esthétiques moyens à graves (chute des feuilles, fumagines).
Stade sensible
Période à risque
Autres végétaux sensibles
Hôte impacté
Biologie
Les cochenilles du citronnier vivent généralement en colonies denses, dans les zones les plus protégées des végétaux (bractées, base des feuilles, nœuds…) ou sous les écorces de paillage. Elles se nourrissent de la sève des plantes et produisent une substance sucrée et collante, appelée miellat.
Elles affectionnent les conditions chaudes et humides, ce qui explique que leur impact est plus faible sur les plantes cultivées à l’extérieur. En revanche, sur les cultures d’intérieur (appartements, vérandas et serres), elles peuvent prospérer tout au long de l’année et présenter jusqu’à 8 générations par an.
Sympôme et Dégats
En général, l’infestation est détectée à la découverte de la cire blanche et duveteuse produite par la cochenille, le plus souvent au niveau des nœuds, de la base des feuilles ou d’autres zones protégées sur la plante. Sous cette substance blanche, on peut trouver les insectes adultes ou les œufs, de couleur orange à rose.
Les infestations importantes peuvent occasionner l’accumulation de miellat. Cette substance collante et sucrée favorise l’apparition de fumagines. Les infestations nuisent directement à la vigueur des plantes et entraînent un ralentissement de la croissance. Dans les cas graves, elles peuvent occasionner le jaunissement et la chute prématurée des feuilles.
Auxiliaires naturels
Risques de confusion
Autres cochenilles farineuses qui colonisent aussi une large gamme de plantes.
Les principales cochenilles que l’on trouve sur Citrus en France (Unaspis yanonensis, Lepidosaphes beckii, Aonidiella aurantii, Coccus hesperidum, Saisettia oleae et Parthenolecanium persicae), ne peuvent pas être confondues avec Planococcus citri.
Informations complémentaires
la chaleur et l'humidé sont des conditions favorable à son développement
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