Drosophila suzukii
Type de bioagresseur
Dynamique
Importance des dégâts
Les dégâts directs sont importants et sources d’infections secondaires.
Stade sensible
Période à risque
Autres végétaux sensibles
Biologie
La reproduction de ces mouches est rapide et leur cycle de vie très court.
Ceci en fait un excellent modèle de laboratoire mais pose des problèmes dans les cultures, en raison de leur capacité de pullulation. Chaque femelle pond environ 300 œufs et les générations sont espacées de seulement une à cinq semaines, en fonction des conditions climatiques. Il peut donc y avoir de nombreuses générations pendant la saison, entraînant une
multiplication exponentielle du ravageur.
Dès leur éclosion, les larves se nourrissent de la pulpe des fruits. Elles provoquent leur affaissement, et ouvrent une porte d’entrée à d’éventuels bactéries et champignons qui peuvent se développer sur les fruits contaminés avant de se répandre aux fruits sains alentour.
Sympôme et Dégats
L’adulte ressemble à la drosophile commune, ou mouche du vinaigre (Drosophila melanogaster), qui consomme les fruits trop mûrs ou est présente sur les blessures des fruits. L’identification précise doit être faite à la loupe. Le mâle possède une tache noire sur chaque aile, et la femelle est reconnaissable à son ovipositeur très développé. Ces caractéristiques sont suffisantes pour la détermination des drosophiles en France.
Il est très difficile de distinguer les œufs, larves et pupes de Drosophila suzukii par rapport aux autres drosophiles. Les œufs mesurent 0,2 à 0,6 mm de long et sont légèrement transparents, laiteux et brillants.
Ils ne sont pas faciles à observer parce que pondus dans la chair du fruit.
Les larves sont blanches. Leur observation permet de s’assurer qu’il s’agit bien de drosophile, mais pas de déterminer l’espèce.
Risques de confusion
Au moment du piégeage, confusion possible avec la drosophile européenne, ou mouche du vinaigre (D. melanogaster).
Informations complémentaires
Cette espèce est originaire d’Asie (Japon) et connaît une progression spectaculaire de son aire de répartition depuis 2008.
Drosophila suzukii a été officiellement identifiée en France en juin 2010 seulement, sur des cerisiers en Corse et des fraisiers dans le Var, puis dans les Alpes-Maritimes.
Polyphage, la mouche peut s’attaquer à de très nombreuses cultures fruitières en cours de saison.
Aucune méthode de lutte efficace n’est actuellement disponible.
Classement réglementaire
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