Diplocarpon rosae
Type de bioagresseur
Dynamique
Importance des dégâts
Forte, importants dégâts esthétiques, dégrade la vigueur de la plante quand la maladie intervient tôt dans la saison.
Stade sensible
Conditions favorables
Un temps pluvieux, favorise la dissémination.
Période à risque
Biologie
Au cours de la saison, le champignon se présente sous la forme d’un mycélium qui se développe dans les feuilles et les tiges contaminées. Il forme ensuite des spores sexuées ou des conidies (spores asexuées) utiles pour la dissémination du champignon.
Au printemps, les spores sont dispersées par le vent ou par les pluies (éclaboussures, ruissellement) vers de nouvelles feuilles, en général situées vers la base de la plante. La maladie progresse ensuite sous forme de mycélium vers le haut du pied, provoquant sur son passage l’apparition des taches noires caractéristiques de la maladie et entraînant la défoliation du végétal.
Sympôme et Dégats
Le feuillage des rosiers se recouvre de taches noires, arrondies, de 2 à 12 mm de diamètre, situées à la face supérieure des folioles. Autour de ces taches, le limbe devient jaune.
Cette chlorose s’étend à toute la foliole qui chute prématurément.
Les tiges et les fleurs peuvent êtres marquées de taches et de mouchetures rouge pourpre qui noircissent en vieillissant.
Les taches apparaissent en début d’été. Dans certains cas, les rosiers sont totalement défoliés en septembre. Il en résulte un affaiblissement des sujets atteints (les pousses insuffisamment aoûtées ne résisteront pas aux gelées).
Risques de confusion
Rouilles et anthracnoses provoquent également des dégâts sur le feuillage, mais associés à des chancres sur les tiges. C’est ce qui permet de les différencier de Diplocarpon ou Marssonina.
Informations complémentaires
Il existe des variétés résistantes ou beaucoup moins sensibles à la maladie.
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