Unaspis euonymi
Type de bioagresseur
Dynamique
Importance des dégâts
Importants par l’affaiblissement direct du végétal et par la production de miellat, entraînant l’apparition de fumagines inesthétiques.
Stade sensible
Période à risque
Hôte impacté
Biologie
Les femelles adultes sont grises et mesurent environ 2 mm de long. Elles ressemblent à une coquille d’huître. Le mâle est plus petit, plus étroit et blanc. C’est le mâle qui donne aux branches leur apparence blanche lorsque les populations sont élevées. Les nymphes mobiles sont de teinte jaune orangé.
Les femelles à maturité hivernent. Au début du printemps, elles déposent leurs oeufs sous leur carapace protectrice. Les oeufs éclosent vers fin mai début juin sur une période de 2 à 3 semaines.
Les nymphes mobiles migrent vers les feuilles pour s’alimenter. Elles peuvent aussi être disséminées par le vent vers d’autres plantes. Il peut y avoir une seconde génération à la mi-juillet.
Sympôme et Dégats
Pendant l’été, les feuilles attaquées par cet insecte ravageur présentent des lésions en forme de taches jaunâtres ou blanchâtres le long de la nervure médiane de la feuille.
L’insecte se situe au revers des feuilles mais également sur le bois des rameaux sous forme de petites protubérances d’un blanc grisâtre qu’on peut gratter facilement avec l’ongle.
Les feuilles chutent progressivement, pouvant parfois entraîner la mort de la plante.
Les plants mal ventilés (à l'abri d'un mur par exemple) ont tendance à être plus vulnérables aux attaques des cochenilles, probablement en raison d’une mauvaise circulation d’air, de températures élevées et d’un faible taux d’humidité du sol.
Auxiliaires naturels
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