Pulvinaria hydrangeae
Type de bioagresseur
Dynamique
Importance des dégâts
Dégâts esthétiques moyens à graves (chute des feuilles, fumagine).
Stade sensible
Période à risque
Autres végétaux sensibles
Biologie
Cette espèce de cochenille a une seule génération annuelle. À l’automne, les larves se déplacent sur les rameaux pour hiberner. À partir du mois de mai, la reproduction asexuée (femelles donnant naissance uniquement à des femelles par parthénogenèse) commence et les cochenilles retournent vers les jeunes feuilles.
Les femelles pondent alors 3 000 œufs ou plus. Elles les déposent dans l’amas de cire cotonneuse sous leur bouclier avant de mourir. Les larves sortent des oeufs à partir de juin/juillet selon les conditions climatiques.
L’observation attentive des plantes pourra débuter dès la reprise de la reproduction, au mois de mai. Il faudra alors surveiller les jeunes feuilles pour détecter les premières cochenilles adultes. La multiplication des insectes d’une saison à l’autre est très rapide.
Sympôme et Dégats
Les insectes mères (ou femelles) sont installés sur la face inférieure des feuilles, leurs ovisacs (sacs contenant les œufs) protégés par des sécrétions cireuses blanches typiques. Ces sacs de ponte peuvent atteindre 8 mm de long.
Les larves mesurent jusqu’à 1 mm de long et sont ovoïdes, de couleur verte à brun jaunâtre. Elles se développent sur la face inférieure des feuilles, en général le long des nervures.
Les larves piquent la plante et consomment la sève, en affaiblissant le végétal. Les feuilles le plus gravement atteintes se dessèchent et tombent prématurément à la fin de l’été. Le miellat sécrété par les insectes occasionne le développement d’une fumagine* noirâtre inesthétique. Le miellat attire également les guêpes et les fourmis, et leur présence doit aussi retenir l’attention du jardinier pour la détection des cochenilles.
Auxiliaires naturels
Risques de confusion
Autres cochenilles pulvinaires (Pulvinaria regalis, Pulvinaria floccifera) qui colonisent aussi les plantes ligneuses feuillues. Dans ce cas, les oeufs, protégés dans l’amas de cire cotonneuse, ne sont pas déposés sur les feuilles mais sur le bois des rameaux.
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