Lobesia botrana
Type de bioagresseur
Dynamique
Importance des dégâts
Potentiellement importante.
Stade sensible
Période à risque
Biologie
La chenille du papillon se développe et se nourrit pendant la phase de végétation.
Les chenilles se nourrissent d’abord des feuilles (uniquement la face inférieure) puis des grains à mesure du développement de la plante.
On observe deux à trois générations par an, selon les conditions climatiques et la durée de la saison (en fonction de la latitude et de l’altitude). À la fin de la saison, la chenille crée un fourreau soyeux, tissé entre des feuilles voisines de végétaux hôtes qui conservent leurs feuilles pendant l’hiver.
Le papillon sort au printemps et pond rapidement.
Sympôme et Dégats
L’adulte est un petit papillon de 12 à 15 mm d’envergure. Les ailes sont ocre clair, avec une large bande transversale brun ferrugineux, et une petite tache brune à leur angle antérieur. Les ailes postérieures sont gris argenté avec une marge blanchâtre. On remarque deux petites touffes de poils sur le thorax de l’insecte.
Les œufs sont pondus par groupes d’une dizaine à une centaine à la face inférieure des feuilles.
La larve, observée de fin mai à août, ronge la face inférieure des feuilles, après avoir confectionné une toile légère à leur surface.
La larve dévore également les grains. Elle les mordille, pénètre à l’intérieur et ronge le pédicelle, occasionnant la chute des grains et la déformation des grappes, ce qui lui donne son nom commun.
Risques de confusion
Peu ou pas de risques de confusion possibles.
Informations complémentaires
La tordeuse de la grappe, lorsqu’elle attaque à l’approche de la maturité des grains, favorise la pénétration de champignons et le développement de pourritures.
La tordeuse de la grappe peut aussi attaquer le pommier et le poirier, occasionnant les dégâts les plus graves en septembre et octobre sur les variétés tardives.
Les autres plantes hôtes sont la lavande, le maïs, la ronce, les chênes, le peuplier, les pins, divers Prunus et le mûrier.
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