Eriosoma lanigerum
Type de bioagresseur
Dynamique
Importance des dégâts
Importants dégâts directs et secondaires.
Stade sensible
Période à risque
Autres végétaux sensibles
Biologie
Les individus non ailés sont longs d’environ 2 mm. Ils sont noir violacé, mais leur coloration est masquée par la cire d’aspect laineux et filamenteux qui recouvre leur corps et qui leur vaut leur nom. Les adultes ailés ont le corps brun avec un léger revêtement laineux.
En Europe, ce puceron se reproduit uniquement par parthénogénèse sur le pommier. On l’observe également sur le cognassier et très rarement sur le poirier.
Les individus non ailés se réfugient sous des écorces, dans des anfractuosités du tronc, des chancres ou sur les racines au voisinage du collet. La reprise d’activité intervient au début du printemps, en mars-avril, et les femelles commencent à se reproduire, chacune d’elles engendrant plus de 100 larves. Le pouvoir de multiplication est très important : 10 à 12 générations se succèdent jusqu’à l’automne.
Les pullulations intenses forment d’importantes colonies blanchâtres.
Les adultes et les larves se nourrissent par ponction de sève sur les parties ligneuses ou les pousses tendres, jamais sur les feuilles. Les ailés apparaissent à partir de juillet et assurent la dispersion et la formation de nouvelles colonies sur d’autres arbres.
Sympôme et Dégats
Les piqûres et l’injection d’une salive toxique provoquent des boursouflures et des chancres pouvant atteindre la grosseur d’une noix, qui entravent la circulation de la sève.
Sur de très jeunes plantations, les pucerons peuvent être observés au niveau du collet ou sur les racines superficielles.
Les arbres atteints dépérissent et peuvent devenir la proie de ravageurs secondaires.
Risques de confusion
Peu de risques de confusion possibles.
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